Figure-vous que la maladie de Parkinson, ce trouble qui touche plus de 10 millions de personnes dans le monde, pourrait bénéficier d’une nouvelle approche en France. L’association France Parkinson et la FFMKR proposent une consultation postdiagnostic par les kinésithérapeutes. Cette idée pourrait changer la donne, non ? France Parkinson nous explique pourquoi.
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Quand le diagnostic tombe, mais que les infos manquent
Vous savez ce que c’est, apprendre qu’on a une maladie chronique et se retrouver ensuite… dans le vide. C’est exactement ce qui se passe avec Parkinson. Un diagnostic qui arrive souvent tard, et puis après ? Le désert.
Les patients attendent parfois des mois avant de revoir leur neurologue. Et en attendant ? Pas grand-chose. Surtout en cabinet libéral où les consultations d’accompagnement postdiagnostic sont quasi inexistantes.
La kinésithérapie : essentielle mais trop tardive
Alors que la kiné est cruciale pour ralentir la progression de cette maladie, elle n’est pas systématiquement proposée. C’est dommage. Vraiment dommage. La plupart du temps, les patients commencent leurs séances bien après le diagnostic, quand les symptômes sont déjà bien installés.
Et même quand ils y ont accès, la nature et la fréquence des soins ne respectent pas toujours les recommandations de la Haute Autorité de Santé. On marche sur la tête, parfois, vous ne trouvez pas ?
Une proposition qui change la donne : la consultation postdiagnostic par le kiné
C’est là qu’intervient cette idée lumineuse : une consultation de prévention assurée par un kinésithérapeute juste après le diagnostic. Simple, non ? Et pourtant tellement logique.
Le plus beau dans tout ça ? Cette consultation serait accessible à tous les patients diagnostiqués, sans prescription médicale préalable, et remboursée à 100% par l’Assurance maladie. Pas besoin de sortir sa carte de mutuelle ou de faire l’avance de frais. L’objectif est clair comme de l’eau de roche : démarrer l’éducation thérapeutique dès l’annonce du diagnostic.
Que contiendrait cette consultation ? Deux volets essentiels
Volet évaluation | Volet accompagnement |
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Évaluation approfondie des capacités physiques | Information fiable sur la maladie |
Analyse des troubles moteurs | Orientation vers d’autres professionnels |
Définition d’un plan de prise en charge personnalisé | Encouragement à l’autonomie du patient |
Premier axe : une évaluation complète. Le kiné examinerait les capacités physiques du patient et ses troubles moteurs. Pas seulement pour faire un constat, mais pour définir un plan de prise en charge sur mesure. C’est comme un tailleur qui prendrait vos mesures pour vous faire un costume parfait, mais ici c’est votre santé qui est entre de bonnes mains.
Deuxième axe : un accompagnement global. Le kiné ne serait pas qu’un technicien du mouvement, mais un véritable guide. Il fournirait des informations fiables sur la maladie (parce qu’internet, c’est bien, mais c’est aussi la jungle), orienterait vers d’autres professionnels si nécessaire, et encouragerait l’autonomie du patient.
Une coordination optimisée pour le patient
À la fin de cette consultation, un compte-rendu serait systématiquement rédigé et envoyé au neurologue et au médecin traitant. J’ai toujours pensé que le partage d’informations entre professionnels de santé devrait être aussi fluide que nos échanges sur les réseaux sociaux, et cette mesure va dans ce sens. Une meilleure coordination, c’est une meilleure prise en charge, et au final, c’est le patient qui s’y retrouve.
Cette initiative semble toute simple, mais elle pourrait transformer le parcours de soins des patients parkinsoniens. Au lieu d’être laissés à eux-mêmes après l’annonce, ils seraient immédiatement pris en charge, informés, guidés. Vous imaginez le soulagement ?
Conclusion : un petit pas pour la santé, un grand pas pour les patients
Et si cette consultation postdiagnostic par les kinés devenait la norme pour toutes les maladies chroniques ? Je me demande combien de détresse psychologique et de complications on pourrait éviter. Après tout, n’est-ce pas ce qu’on attend tous d’un système de santé : qu’il nous prenne en charge quand on en a le plus besoin ?